


Les bouilleurs ambulants et leurs alambics mobiles étaient soumis à un contrôle tout aussi rigoureux. Les personnes ayant "le privilège de bouilleur de cru" avaient une exonération de taxe sur une partie de l’alcool produit. Ce privilège fut héréditaire jusqu'en 1960. Il est désormais condamné à disparaître, seul le conjoint survivant pouvant en user jusqu'à sa propre mort, mais plus aucun descendant.
Au début du XXe siècle les campagnes se modernisent et s’ouvrent à l’économie de marché. La production des céréales restait toutefois une question sensible et n’était pas encore libéralisée. Pour empêcher toute spéculation, les producteurs étaient obligés de déclarer les quantités récoltées dès l’achèvement de la moisson.



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