lundi 10 novembre 2008

Ascendance de Pierre Guillot

Les ascendants de Pierre Guillot présentés dans cet article :

Pierre dit "Baptiste" Guillot (1874-1959), sabotier
Mathieu Guillot (1838-?), cultivateur
Simon Guillot (1794-1872), cultivateur
Mémin Guillot, (1766-1846), cultivateur, métayer
Sébastien Guillot (1737-1767), laboureur
Annet Guillot (1716-1764), vigneron, laboureur
Antoine Guillot (1678-1749), journalier, vigneron, laboureur
Antoine Guillot (?-?)



Pierre Guillot (dit « Baptiste ») est né le 9 mars 1874 à Charroux. Il est le fils de Mathieu Guillot et de Françoise Durin. Après une enfance passée à Charroux, il a effectué un service militaire qui l’a conduit à exercer pendant plus de deux années la fonction d’ordonnance du colonel Philippe de La Laurencie (1), le directeur d’artillerie du 6ème corps d’armée stationné à Reims. En 1898, à peine relâché de ses obligations militaires, il est revenu dans l’Allier, à Broût-Vernet, où il a épousé Jeanne Durin. Les époux ont rapidement trouvé un emploi chez madame de Moré propriétaire du château du Verger et belle-mère du colonel de La Laurencie. Trois ans plus tard, ils décidèrent d’abandonner leur emploi de domestique et d’ouvrir un commerce où Baptiste exerçait le métier de sabotier. Baptiste Guillot et Jeanne Durin n’ont eu qu’une fille, Germaine, en 1903.
Baptiste est décédé à Bransat, où il avait rejoint sa fille, le 4 juillet 1959.
(1) Philippe Marie Léopold Sosthène de Fornel de La Laurencie


Photo : La Grande rue de Broût-Vernet où Baptiste Guillot avait fait construire sa maison qui servait aussi de boutique et d'atelier pour son commerce de sabotier.


Photo : la maison construite par Baptiste Guillot à Broût à partir de 1901. On peut encore voir la vitrine de l'ancienne boutique.


Photo : Baptiste Guillot était sabotier mais aussi artiste comme en témoigne ce coffret ouvragé réalisé pour sa fille. Il jouait aussi du violon dans les bals et les noces de village.

Son violon:



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Mathieu Guillot est né le 13 juillet 1838 à Charroux. Il est le fils de Simon Guillot et de Marie Perrin. Le 1er juin 1862, il a épousé Claudine Durin à Saint-Germain-de-Salles. Les époux se sont installés dans cette commune, comme cultivateurs aux Perrets ; c'est ici que sont nés leurs premiers enfants. Il ont ensuite quitté ces lieux pour la commune de Charroux. En 1893, ils sont cultivateurs à Mongond sur la commune de Bellenaves. En 1898, ils ont a nouveau déménagé pour les Combes à Broût-Vernet. Contrairement à son frère, Joseph, Mathieu ne semble pas avoir été propriétaire. Il est désigné comme "locataire" sur certains actes, ce qui explique sans doute ces déménagements fréquents.


Arbre : les enfants de Mathieu Guillot (1838-?)

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Simon Guillot est né le 13 janvier 1794 (24 nivôse an II) au hameau de Foulignage à Vicq. Il est le fils de Mémin Guillot et de Marie Procule Ray. A 24 ans, il épouse Françoise Coutard à Taxat-Senat. Ils ont ensemble au moins trois enfants qui naissent à Taxat, puis à Charroux. Après le décès de sa première épouse, il se remarie à 43 ans avec Marie Perrin, la fille d'un cultivateur de Saint-Gal, dans les gorges de la Sioule. ils ont eu deux enfants à Charroux. Il est qualifié le plus souvent de cultivateur "propriétaire" au cours de cette période.
Il est décédé à Charroux le 18 juin 1872, à l'âge de 78 ans.



Arbre : les enfants de Simon Guillot


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Mémin Guillot est né à Vicq le 6 janvier 1766. Il est le fils de Sébastien Guillot et de Marguerite Bartelet. En 1791, il épouse Marie Procule Ray à Vicq. Les époux s'installent au hameau de Foulignage comme métayers. Ils y ont trois (ou peut-être quatre) enfants. Après le décès de Marie, en 1798, Mémin épouse en sonde noce Marie Gros. Il reste métayer au Foulignage jusque vers 1804, date à laquelle la famille déménage pour le Chancel un autre hameau de Vicq. Vers 1815, Mémin et Marie déménagent un nouvelle fois pour se rendre à Taxat, probablement pour rejoindre Simon, le fils que Mémin avait eu lors de son premier mariage.
Il est décédé à Taxat en 1846, à l'âge de 80 ans.



Arbre : les enfants de Mémin Guillot
On connaît au moins onze enfants à Mémin Guillot.
En 1793, une table du registre de Vicq recense la naissance de Jean Guillot. Il pourrait être un fils supplémentaire de Mémin et Marie Ray. Les pages du registres sont manquantes et l'on ne peut le vérifier.

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Sébastien Guillot est né le 6 octobre 1737 au village des Venaux à Bellenaves. Il est le fils d'Annet Guillot et de Françoise Laplanche. A l'âge de 22 ans, il épouse Marguerite Batelet avec laquelle il s'installe à Vicq comme laboureur. Ils semblent n'avoir eu que trois enfants, tous nés à Vicq.
Il est décédé à l'âge de 29 ans le 4 juin 1767.


Arbre : les enfants de Sébastien Guillot.

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Annet Guillot est né le 28 février 1716 à Bellenaves. Il est le fils d'Antoine Guillot et de Jeanne Neuville. A l'âge de 20 ans, il se marie avec Françoise Laplanche avec laquelle il s'installe comme vigneron au village des Venaux à Bellenaves. Ce village est rapidement quitté pour celui de la Chaume, toujours situé sur la paroisse de Bellenaves. Annet y est alors plutôt qualifié de "laboureur", en compagnie de ses deux frères et de son père Antoine. Après le décès de Françoise qui survient en 1751, Annet quitte la Chaume avec l'un de ses frères pour la ferme de Foulignage située sur la paroisse voisine de Vicq. C'est ici qu'à 39 ans, il se remarie avec Anne Raca. Gabriel et Sébastien qui naissent à Foulignage en 1756 et 1759, semblent être leurs seuls fils. 
Il est décédé à Vicq le 30 août 1764, probablement à Foulignage, à l'âge de 48 ans.




Arbre : les enfants d'Annet Guillot. 
Il existe un doute sur la naissance de Joseph Guillot puisque le nom de la mère inscrit sur l'acte des registres paroissiaux n'est pas celui de Françoise Laplanche mais de Gilberte Fayollet. Il semble toutefois qu'il s'agisse d'une erreur du curé. De façon assez troublante, cette même erreur est répétée vingt ans plus tard lors de la naissance de son dernier fils. Le nom indiqué pour la mère est alors celui d'Anne Fayolet. La encore d'autres éléments (comme l'identité des témoins et le lieu de la naissance) laissent penser qu'il s'agit d'une erreur du curé.



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